Après un premier tour d’horizon, continuons dans les nouvelles découvertes sérielles de la rentrée. Un peu plus de comédies cette fois-ci (j’ignore où sont les dramas cette année, ou c’est juste qu’ils m’attirent moins sur le papier donc je ne leur laisse même pas une petite chance).
The Neighborhood
Le plot de The Neighborhood est assez simple, une famille de blancs (les Johnson) emménage dans un quartier majoritairement noir. S’ensuit alors un clash des cultures notamment avec leurs voisins directs (les Butler) auquel se mixent les différences d’éducation parentale. Oui, ça sonne un peu cliché, et malheureusement ça l’est du début à la fin.
Sitcom typique avec rires pré-enregistrés, on retrouve des têtes connues comme Max Greenfield (après la fin de New Girl) et Beth Behrs (après la fin de 2 Broke Girls) qui sont habitués à l’exercice. Ils sont plus à l’aise que d’autres acteurs mais ne font pas tout. Visiblement, l’autre tête d’affiche est Cedric The Entertainer que je ne connaissais pas du tout (et l’idée vient de l’un de ses sketches), mais j’ai l’impression qu’il est meilleur en stand up qu’en télévision. Le racisme « inversé » fait un peu old school et en fait, tous les personnages rentrent dans des petites cases. Le plus drôle reste le fils « populaire » des Butler (interprété par Marcel Spears vu dans The Mayor) qui casse un peu les clichés.
Ça m’étonnerait que la série soit renouvelée… Conclusion : next.
Happy Together
À quel point la vie d’un comptable peut être chamboulée quand l’un de ses clients, qui est une jeune pop star, décide d’habiter avec lui et sa femme ? Ben leurs petites habitudes « de vieux » en prennent un terrible coup pour pouvoir impressionner leur camarade super connu. Harry Styles (oui, l’ex membre des One D lui-même) tient un rôle de producteur exécutif et a bien pu influencer (même implicitement) le personnage de la pop star.
La bonne surprise, c’est que les 20 minutes passent extrêmement vite. Ce qui est assez paradoxal car il ne se passe pas grand-chose quand on se penche sur l’épisode. Mais la répartie comique fait l’affaire. Je suis parfois gênée par Felix Mallard qui joue la célébrité, car il sourit beaucoup aux répliques de Damon Wayans Jr. et Amber Stevens West. Je ne sais pas si c’est volontaire car son personnage les trouve drôles ou s’il ne sait pas jouer.
New Amsterdam
Franchement, New Amsterdam est l’un des titres les moins attrayants que j’ai pu entendre cette année. Je ne pensais pas que j’allais aimer car j’ai une aversion physique envers Ryan Eggold. Mais la série est tellement sympathique que j’ai réussi à dépasser ce fait et à l’apprécier à sa juste valeur.
New Amsterdam est l’utopie médicale du moment, un hôpital américain public qui accueille et soigne tous les patients sans s’inquiéter de leurs assurances… À sa tête, un nouveau venu encore plus idéaliste qui va secouer le fonctionnement interne de l’établissement pour tenter de l’améliorer en mettant la priorité sur : sauver des vies. Je trouvais que sur le papier ça semblait un peu lisse et disons-le, un peu trop niais. Alors bon, oui, ça frôle la niaiserie à cause de l’idéalisme par moment, mais je crois que c’est ce message d’espoir dont on a besoin actuellement.
New Amsterdam est basé sur l’hôpital public Bellevue de New York, je suppose que l’optimisme n’est pas mort. Attention, même si la série est bien un drame dans un environnement hospitalier, ce n’est clairement pas le nouveau Grey’s Anatomy. Et puis y a Freema Agyeman, et ça me fait plaisir de la revoir sur petit écran, voilà.
The Rookie
Parfois, vous lancez quelque chose et vous savez parfaitement ce que vous allez voir : une série où le héros est juste le héros avec quelques bêtes noires qui le tourmentent mais qui finira toujours par sauver la situation, des personnages stéréotypés mais quand même attachants (et attirants), des épisodes clôturés dans un procedural assez traditionnel. The Rookie coche tous les critères et même plus. Et pourtant, ben, c’était bien sympa.
On pourrait se dire qu’en 2018, on s’attend à autre chose, même d’une série de network, mais parfois, retrouver des schémas familiers fait aussi plaisir. Et voir Nathan Fillion faire son Fillion show, eh bien ça marche pour moi comme ça a marché pendant 8 saisons de Castle (et 14 épisodes et un film de Firefly). Honnêtement, si ce n’était pas lui comme chef de file, je tiendrais certainement un discours différent, mais il est charismatique, je doute qu’on puisse le nier. Et les personnages secondaires de The Rookie intriguent pas mal et je sens qu’ils vont se révéler très intéressants. À suivre de près. (Puis y a Melissa O’Neil de feu Dark Matter alors la fan de science-fiction en moi est satisfaite.)
The Kids Are Alright
Pour tous les amateurs des comédies familiales à la The Real O’Neals ou The Middle, The Kids Are Alright est la nouvelle série qui vous donnera un autre aperçu des années 70 made in USA. Dans une fratrie de huit frères, celui du milieu se sent délaissé et invisible. Alors évidemment, notre narrateur prend la voix du gamin qui se découvre une passion pour le spectacle pour tirer son épingle du jeu.
Je ne suis pas une fan des séries citées et The Kids Are Alright ne rejoint pas ma watchlist. Il y a tellement de frères que je n’ai pas retenu un seul nom. Alors sauf si le gamin se met à chanter de plus en plus au cours des prochains épisodes, je ne trouve pas une seule raison de regarder la comédie.
Il y a encore d’autres nouveautés, mais je vais surtout m’atteler aux séries anglaises prochainement !